Simon Roerhig, qui a récemment prolongé son aventure au TLM, a été convoqué en équipe de France A’ à la fin de la saison. Après une période de stage, il représente aujourd’hui les couleurs de la France au Jeux Méditerranéens à Oran en Algérie.
LA LISTE DES JOUEURS CONVOQUÉS POUR LES JEUX MÉDITERRANÉEN
Passeurs : Kellian Motta Paes, Thomas Nevot
Réceptionneurs/attaquants : François Rebeyrol, Joachim Panou, Luka Basic, Antoine Pothron
Pointus : Théo Faure, Ibrahim Lawani
Libero : Luca Ramon
Centraux : Kevin Kaba, Moussé Gueye, Simon Roehrig
Bonjour Simon, peux-tu nous raconter tes débuts en équipe de France A’ ?
Bonjour ! Au début du stage, c’était très stressant car j’avais énormément envie de partir à la compétition donc je me mettais la pression. Au fur et à mesure je me suis rendu compte que ça n’avait aucun sens de me mettre la pression car le groupe France nous facilite pas mal de choses, déjà parce que je connaissais déjà la plupart du groupe mais aussi parce que le noyau de base était déjà soudé donc même pour quelqu’un qui n’avait jamais joué dans cette équipe l’intégration était idéale.
Quel a été votre programme depuis le début du rassemblement ?
Nous avons commencé par des petits stages un peu partout, d’abord par une semaine à Montpellier avec un groupe assez réduit, qui n’était pas exactement le groupe A’ mais aussi des joueurs de U22.
La deuxième semaine, nous sommes allés à Poitiers avec l’équipe de France A où l’on a pu rencontrer et côtoyer Andrea Giani, le coach que l’on attendait car c’est le porteur de l’équipe première à l’horizon de Paris 2024. C’était une super expérience pour nous, et ça nous a donné la chance de jouer avec des gars qui sont à la VNL en ce moment !
On imagine que c’est aussi pour toi l’occasion de retrouver des joueurs et amis que tu as côtoyé auparavant ?
C’est beaucoup d’anciens coéquipiers comme Lucas Ramon, François Rebeyrol pour le pas les citer, beaucoup de joueurs avec qui j’ai évolué en équipe de France jeunes. J’ai aussi retrouvé des coéquipiers du pôle France Avenir 2024, ou encore des amis d’autres équipes. Il y avait très peu de joueurs que je ne connaissais pas plus que ça mais au final, on a l’impression de s’être toujours connus au sein du groupe, c’est incroyable !
Peux-tu nous parler de la suite du rassemblement ?
Nous sommes arrivés aux Jeux Méditerranéens vendredi et nous avons défilé lors de la cérémonie d’ouverture samedi. Dimanche, nous avons joué contre l’équipe première de la Grèce donc on s’attendait à un gros combat, et après une grosse bataille on a finalement gagné 3-2 ! Beaucoup de nations envoient leur équipe première et on a bien vu au sein du village Olympique que personne n’était là pour rigoler, y compris nous !
On a enchaîné avec l’Algérie, qui jouait à domicile, on s’attendait à un bordel monstre et ça n’a pas loupé ! L’idée de jouer dans une salle pleine et bouillante nous a beaucoup excité, on savait qu’ils essaieraient de nous déstabiliser, mais on a finalement réussi à s’imposer 3-0 ! On sait qu’aucun match ne sera facile pour nous.
Ce mardi, on joue contre la Turquie à 22h heure Française.
Qu’est ce que ça représente pour toi d’être à ce niveau là, et quelles sont tes ambitions pour la suite ?
Je me rends compte que j’ai une chance unique d’être ici car quand j’étais plus jeune, j’ai déjà eu la chance de participer au FOJE (Festival Olympique de la Jeunesse Européenne, l’équivalent de Jeux Olympiques pour les athlètes âgés de 14 à 18 ans), c’était une expérience incroyable et je pensais à ce moment là que ça serait peut être la dernière compétition de cette envergure que j’allais vivre car porter le maillot de l’équipe de France n’est pas donné à tout le monde. Pouvoir vivre ce genre de chose c’est indescriptible, je l’ai attendu en étant jeune et je l’attends à chaque fois. Dès que je porte le maillot ça me donne envie de le porter encore et encore. Je ne pense qu’à une chose, c’est de chanter la Marseillaise avec fierté avant chaque match !
Au delà de l’aspect émotionnel, c’est incroyable sportivement car cela me permet de mettre en oeuvre tout ce que j’ai appris au TLM mais aussi d’apprendre de nouvelles choses à mettre au service du club dès la reprise cet été !
Tu penses donc qu’être en sélection te permettra d’être plus performant à la reprise au TLM ?
Bien-sûr que oui car cela me permet de rester en forme physiquement et de travailler aussi différemment, je continue à apprendre en découvrant de nouvelles choses. C’est sûr que ça sera un atout pour moi car j’aurai besoin de moins de temps pour être prêt et pour rentrer dans le dur de la préparation de début de saison beaucoup plus rapidement que si je n’avais pas eu cette chance cet été.