Tours met fin à l’aventure du TLM en demi-finale (1-3)

Il fallait impérativement une victoire pour que le TLM s’offre un match décisif du côté de Tours en vue d’une hypothétique finale. Mercredi, au Vélodrome de Roubaix, l’exploit n’a pas eu lieu (1-3).

« Tours est la meilleure équipe de France. » Moritz Reichert et ses coéquipiers le savaient déjà mais les demi-finales de Ligue A l’ont encore prouvé. Après avoir avalé le champion en titre montpelliérain en trois matchs sec, les Tourangeaux ont dominé Tourcoing Lille Métropole au tour suivant pour s’offrir la treizième finale de leur histoire. Ils visent le doublé après la Coupe de France déjà acquise en avril.

Au match aller, le TLM a pourtant trouvé la faille à plusieurs reprises en profitant de chaque infime erreur adverse. La défaite au tie-break (3-2) a tout de même fait du mal. « On est passé tout proche de la victoire, on a laissé beaucoup d’énergie là-bas », regrettait Simon Roehrig après la rencontre retour. Mercredi, les Nordistes n’ont pu rivaliser.

Deuxième set illusoire

« Face à une équipe comme Tours, on ne peut pas être approximatif », notait Mauricio Paes. Pour son dernier match à la tête de Tourcoing, le coach n’a pas su trouver la faille. Dès le premier set, Tours a monté le curseur d’intensité au niveau des phases finales avec trois aces et 11 attaques gagnantes (19-25).

Pourtant, Tourcoing n’a pas abdiqué et a relevé la tête avec panache dans la deuxième manche. Il aura effectivement fallu attendre près de 30 minutes de jeu pour voir le TLM mener au score. Mais quelle avance : 6-0 en entame de deuxième set. Tours est revenu (15-15) puis est passé devant (16-17) par manque de consistance nordiste. « Ça a souvent été un problème cette saison », confirme Moritz Reichert. Le gain final est tout de même revenu à l’Allemand et son équipe (25-23) pour faire espérer un Vélodrome plein à craquer.

La diagonale du vide 

Au fil de la rencontre, Tourcoing a payé son quart de finale marathon remporté au cinquième match à Narbonne. Le déplacement à près de 1 000 kilomètres a laissé des traces. Avec 19 points, Moritz Reichert termine meilleur marqueur tourquennois mais n’a pas semblé aussi frais physiquement que d’habitude. Sentiment semblable pour les autres tauliers de l’effectif parmi lesquels Renan Buatti ou Daryl Bultor. 

« On espérait que notre diagonale passeur-pointu soit performante, mais n’a pas été le cas », constatait, amer, Mauricio Paes. En face, le TVB a été plus précis et plus régulier qu’à l’aller. Sa diagonale a été supérieure. Elle a en plus été sublimée par la finition d’un Aboubacar Dramé Neto sur une autre planète (24 points à 23/35 en attaque). Grâce au Brésilien, Tours s’est adjugé les deux derniers sets (20-25 et 22-25) et file en finale. De leur côté, les Tourquennois vont pouvoir souffler après une saison de haute volée.

Tourcoing-Tours : 1-3 (19-25 en 27’, 25-23 en 33’, 20-25 en 32’, 22-25 en 29’)

Durée : 1h59

Arbitres : MM. Juan et Berard

Tourcoing : Van Berkel 8, Blankenau 2, Reichert 19, Bultor 6, Buiatti 13, Barnes 9,

Loubeyre, puis Coulet 3, Gempin 1, Goncalves, Lavigne.

Entraîneur: Mauricio Paes.

Tours : Palonsky 9, Nascimento Dos Santos 8, Coric 2, De Barros Ferreira 14, Teryomenko 8, Drame Neto 24, Diez puis Derouillon.

Entraîneur : Marcelo Fronckowiak

Enzo Leanni

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